Après 2 courses d’endurance avec le programme A2E de Audi à Magny-Cours et Lulea, je suis parti pour la dernière finale sur le mythique circuit de Catalunya.
J’ai retrouvé ma team de Lulea composée de Thomas, Antoine et Vincent et Steven pour tenter de enfin décrocher un podium.
Comme pour nos 2 premières courses nous commençons à 9h00 avec une séance d’essais libres pour découvrir le tracé Moto GP de la piste et pour reprendre nos habitudes sur les Audi A3 préparées pour la course. Comme à Lulea, notre numéro de voiture sera la 300.
Après 3h d’essais les 150 pilotes composés de clients Audi, de partenaires, de journalistes et blogueurs se retrouvent en salle de briefing pour recevoir les dernières instructions de course.
La grille de départ ne se jouera pas au meilleur temps mais au tirage au sort et à cet exercice nous sommes chanceux : La voiture 300 partira en pôle position !
13h45 notre voiture est placée sur la P1, c’est Vincent qui prend le départ et qui va devoir tenir les 30 premières minutes en tête face à d’anciens pilotes professionnels.
14h00, la pression est à son comble sur le circuit et le départ est donné, Vincent garde la tête et s’échappe avec un petit groupe.
Des 4 pilotes de l’équipe je suis celui qui prendra le relais en 4ème soit à la tombée du jour et mon second relais sera celui de l’arrivée.
16h50, Après presque 3h d’attente je monte enfin dans la voiture pour aller en découdre sur la piste. Nous sommes alors dans le trio de tête mais nous devons passer au stand pour changer nos pneus avant qui ont mal vécus le début de course. Après un arrêt forcé de 7 minutes, je sors des stands en 6ème position.
Pendant 30 minutes je répète inlassablement les mêmes gestes, je cherche sans cesse la trajectoire parfaite pour faire descendre mon chrono mais aussi pour économiser un maximum la voiture pour ne pas avoir à changer à nouveau de pneus. C’est aussi ça la course d’endurance.
Les dépassements ne se font que sur 2 à 3 secteurs de la piste, il faut donc attendre le bon moment pour ne pas partir à la faute à plus de 115km/h de moyenne.
La nuit commence à tomber et je passe le relais à mes coéquipiers toujours à la 5eme place du classement général, mais en sachant que les équipes devant nous devrons passer aux stands.
19h20, il reste 40min de course et les voitures commencent à marquer le coup. Les arrêts aux stands se font plus nombreux et certains pilotes se sont frottés les uns aux autres. Grâce à notre équipe très homogène nous sommes 3ème du classement général et 1er du classement de notre catégorie quand je reprends le volant.
Le circuit est éclairé par nos phares et par les projecteurs de la piste. La luminosité n’est plus du tout la même et les repaires sur la piste sont beaucoup plus difficiles à identifier.
Comme lors de mon premier relais je cherche sans cesse la meilleure trajectoire pour aller toujours plus vite. Comme nous sommes au dernier relais je peux attaquer les consommables de la voiture sans risquer de mettre en péril notre résultat et j’attaque donc plus qu’au 1er round.
Au micro de la voiture Steven notre coach m’encourage à chaque passage sur la ligne de chrono à garder mon rythme et à ne rien lâcher. Ce qu’il ne me dit pas c’est que je suis en train de défendre notre 3ème position face 4ème se trouvant à moins de 15sec de ma voiture.
Je tiens bon, je tourne vite et bien et le pilote derrière moi ne me rattrapera pas.
20h00, je passe la ligne d’arrivée sous le drapeau Catalan et l’équipe 300 termine cette finale des Audi 2E à la 3ème place du classement général devant 20 équipes et 1er de notre catégorie.
Je félicite encore une fois mes coéquipiers Vincent, Thomas et Antoine pour leur Pu*** de belle course, je remercie Steven notre coach qui nous a encouragé et qui a trouvé les bons mots pour nous motiver comme jamais pendant les 6h de courses.
Je remercie également l’équipe Audi (Flo, Sabrina et tout ceux que je peux oublier) pour me permettre de vivre ces expériences qui me remettent dans le contexte de compétition que j’ai connu pendant des années avec l’escrime et qui me procure à chaque fois des sensations qui sont impossible à expliquer et à écrire sur un article.