Une journée dans une Formule Renault


Publié le 18 septembre 2018

Depuis tout petit j’aime le sport automobile, mon père regardait les Grand Prix de F1 tous les dimanches à la maison et je restais avec lui, fasciné par la vitesse à laquelle les pilotes défilaient sur la piste et se battaient pour s’immiscer sur le podium.

Dès que j’en ai eu l’âge mon père nous a mis sur un karting avec mon frère, toujours en loisir jamais en compétition. On allait souvent tourner ensemble juste pour le plaisir puis j’ai commencé à faire des compétitions d’endurance avec mon père et son CE. C’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à aimer la conduite sur piste.

Depuis mes débuts sur le blog et surtout depuis cette première course d’endurance sur des Audi A3 de série à Magny-Cours avec Audi, j’ai retrouvé des sensations d’enfants que j’avais un peu perdues avec mes 6 premières années passées à Paris. Depuis cette première course je suis reparti 2 fois avec Audi, une première fois en Laponie pour tourner sur la glace puis sur le circuit de F1 de Catalogne ou nous avions même remporté la course avec mes coéquipiers !

Grâce à ces 3 courses j’ai eu de plus en plus d’occasions de courir sur circuit avec des voitures très sportives jusqu’à cette invitation de la part de la marque de montre RALF TECH : Passer une journée à conduire une Formula Renault 2.0.

RALF TECH est à la base une marque de matériel de plongée qui s’est lancée dans l’horlogerie en 2008 et qui équipe aujourd’hui les groupes d’interventions du GIGN ou bien de la BRI. Je vous laisse découvrir la marque et les modèles plus en détail ici. Pour ma part j’ai un coup de coeur pour le modèle « Académie » que vous retrouverez en photo dans cet article.

La Formule Renault est l’antichambre de la F1 la catégorie par laquelle tous les pilotes de F1 ont fait leurs armes avant d’accéder au Graal. La voiture est une monoplace avec une monocoque carbone pesant 505kg et développant 210 chevaux pour une vitesse maximum de 260 km/h.

Nous sommes allés sur le circuit de Montgivray à la Châtre pour retrouver Joël le directeur de EuroFormula l’organisme qui s’occupe des voitures. On commence le briefing car conduire sur circuit n’est pas la même chose que conduire sur route et conduire une monoplace en est encore une autre. Il faut oublier tous les automatismes de freinage appris à l’auto-école, sur un circuit on freine en dégressif et pas en progressif (entre autre). Après 45min de briefing ou nous avons appris les rapports à avoir sur le circuit, les différents boutons à utiliser pour démarrer et utiliser la voiture sans casse et donc les freinages, direction le baquet pour un premier exercice de freinage. L’objectif : Arriver en 3ème à 4500 tours/minute (on ne regarde pas la vitesse) en bout de ligne droite et freiner sur une distance marquée pour finir à une vitesse de 20km/h.

Je prends enfin place dans le baquet pour la première fois et à peine dedans on ressent déjà une sensation incroyable. Mes jambes sont serrées contre l’ossature de la voiture, on a l’impression d’être assis sur le sol, on voit nos roues avant à la perfection et il ne reste que ma tête qui dépasse de l’habitacle. Après avoir serré les sangles de sécurité pour être sûr de ne pas bouger vient le moment où l’on vient emboiter le volant dans l’arbre de direction. Je me retrouve avec un vrai volant de monoplace en face des yeux et dans les mains !

On allume le moteur, on joue un peu avec l’embrayage pour ne pas caler et on quitte les stands pour le premier tour de piste. Je roule à une allure modérée tout en respectant les rapports à avoir dans les courbes et ce qui me frappe le plus après ce premier tour c’est la violence avec laquelle la monoplace réagit au moindre faits et gestes.

Le moindre petit coup de volant fait partir la voiture à droite ou à gauche avec une précision chirurgicale, les freins (aucune assistance) sont durs et il faut donner de sa personne pour ralentir à l’entrée d’un virage mais c’est surtout la boite de vitesse lorsque je rétrograde qui m’a le plus perturbé les premiers tours. Dès lors que je descends d’une vitesse j’entends le moteur remonter en régime d’un coup et je ressens comme un violent à-coup me projetant en avant dans le baquet. Après quelques tours de pistes je me suis habitué et nous avons pu partir sur une dizaine de tours libres sur la totalité du circuit.

Je suis tellement concentré sur ma conduite et je prends tellement de plaisir à bien accrocher les points de cordes pour mener ma voiture au meilleur placement sur la piste et aux accélérations/freinages que je ne vois pas le temps passer et qu’il est déjà temps de rentrer aux stands pour laisser ma place aux camarades qui attendent eux aussi de pouvoir s’éclater.

Je sors du baquet transpirant et les étoiles pleins les yeux. Je me ressens comme l’enfant de 7/8 ans que j’étais qui montait pour la première fois sur un kart. C’était fou.

Conduire ces monoplaces et possible pour tous et je vous invite à jeter un coup d’œil sur le site d’EuroFormula pour y retrouver toutes les informations.

Je remercie encore une fois Frank, le créateur de la marque RALF TECH pour cette invitation et merci à Joël et son équipe d’EuroFormula pour leur accueil et leurs conseils de pilotage plus que précieux pour l’avenir tout au long de la journée.

Photos by Arnaud et moi

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